2007/07/31

26 juillet : arrivée de Jojo et Lolo, Osaka-jo

Le 26 juillet, à 7h10 du matin, après être rentrée épuisée du satané Tenjin matsuri la veille et avoir dormi (encore en douce!) chez Camille à Furuno, je cours pour choper de justesse le bus qui m'emmène à l'aéroport du Kansai, KIX, situé bien loin d'Osaka et de Kyoto.

Entre 8h et 9h du matin, heures de pointe, il n'y a aucun embouteillage, quelques voitures sur le trajet et encore. C'est impressionnant, j'imagine la situation à Paris pour aller à Charles-de-Gaulle ... L'arrivée est impressionnante : l'aéroport étant situé sur un polder (enfin je sais pas si ça s'appelle comme ça, mais un terre-plein construit dans la mer quoi), on prend un graaaand pont à deux étages pour y arriver. Il fait un temps typiquement japonais, chaud, humide, et surtout un ciel très brumeux (horrible pour prendre des photos quoi).
bref j'arrive à l'heure et eux sont en retard, mais souriants! Le trajet n'a pas été très agréable apparemment, avec peu de dodo. Il y a encore des bambous de Tanabata à l'aéroport (allez, pour les touristes, on peut bien laisser les vestiges des fêtes pendant quelques semaines...), et Lolo en profite pour mettre un voeux. Il nous avouera plus tard le contenu (mais pas de problème, ici on dit ce que contiennet les voeux) : manger les sushis au saumon de Jojo la première fois qu'ils en mangeront ... gourmand!!
On repart en train après avoir récupéré leurs JR pass (c'est là que je me rends compte que je parle japonais pour de vrai!), et le train sert de dortoir ... dépose des bagages dans leur auberge de jeunesse située dans les gradins du stade d'Osaka, puis direction Umeda pour rejoindre Camille. On mange dans un petit resto des udon et des bols de riz, ils découvrent la nourriture japonaise autre que les sushis-sashimis-yakitori qu'on trouve en France!

On enchaine sur le Osaka-jo, le chateau d'Osaka. Entièrement reconstruit en béton armé et dont la reconstruction a terminé ... en 1997. lol. Faut dire qu'entre temps il avait déjà été détruit plusieurs fois, soit par des incendies, par des batailles, par les raids américains, bref il avait droit à une reconstruction honorable.
Du sommet, on a une vue imprenable sur tout Osaka, et surtout sur l'espèce d'imitation e chateau fort européen qui a été construite juste à côté de l'Osaka-jo!! Je ne sais pas du tout ce que c'est que ce truc, mais c'est très gros, très moche, mais finalement assez à sa place à côté de ce chateau médiéval japonais datant de 1997. A quelques centaines de mètres, les buildings d'Osaka reprennent le dessus ...
A l'intérieur, une expo sur l'histoire du chateau, les batailles qui y ont eu lieu, etc. Il y a un bon nombre de scénettes très drôles : devant un décor fixe en carton je suppose, sont projetées, via une réflexion dans un miroir, des petits films. On a pas tout compris comment ça marchait, mais au final on voit des personnages en 3 dimensions ... très rigolo! Petite vidéo prise par Camille de la défense du chateau :



On s'arrête une petite heure dans le parc pour reprendre des forces : sieste pour les jeunes, tentative de sieste pour Camille et moi mais il y a décidément trop de moustiques. Jo ouvre son paquet de Pim's au chocolat, vous savez ces délicieux biscuits ... au chocolat!! Heuresement ils n'ont pas tant fondu que ça. Ce sera bien pire avec les Petits Ecoliers, dont le chocolat a entièrement fondu. Laurent et Camille en profiteront pour manger des paquets de 4 gateaux à la fois, puisqu'on ne pouvait plus les décoller (toujours de bonnes excuses...).
On termine par un dîner au resto italien où Yuki travaille, dans Umeda underground. Les gnocchi au gorgonzola sont absolument divins... Jo commence à parler un peu italien avec le chef, et Camille et moi nous rendons compte à quel point les langues atines sont vraiment vraiment proches, on comprends tout tout tout! Il parle, Jo parle, et nous on acquiesce et on rigole avec eux ... impressionnant. Le japonais, ça c'est autre chose...

Devinettes - la suite

Bon, personne n'a trouvé, pourtant au moins la famille Guiheux aurait dû trouver vu qu'on en a vu au Vietnam ...
Il s'agit d'une bestiole qui vit sur les feuilles des plants de riz. Elle peut être rose blanche, mais ici elle n'est que rose. Je n'en ai pas vu à Kodo, par contre à Mukaijima il y en a plein les champs!!
Pour l'instant, je n'ai pas réussi à savoir si c'était un parasite ou une bébète pas méchante. J'ai demandé à la copine de Guillemin qui est japonaise, mais elle ne savait pas. Il me faudrait un agriculteur japonais sous la main!


Il ne faudrait pas rester sur un échec comme ça, alors prochaine devinette : c'est quoi ça??

25 Juillet : Tenjin matsuri ...

C'est décidé, j'arrête les matsuri.

C'est vraiment trop nul!! Mercredi dernier a eu lieu à Osaka le Tenjin Matsuri; comme j'étais restée sur un mauvais goût des matsuri avec le Gion matsuri, et que là il s'agissait d'un feu d'artifice (réputés excellents au Japon ...), je me suis dit que ça valait le coup. Comme en plus le lendemain je devais partir d'Osaka pour aller chercher ma soeurette à l'aéroport, c'était parfait.
Yuki nous organise un rassemblement, mais nous ne serons que peu nombreux au premier rendez-vous, pour visiter le temple d'Osaka Tenmangu - lié au matsuri. Petite vidéo de l'ambiance :

Dans l'enceinte du temple, plein d'étals de vente de bouffe comme d'habitude, et là en plus un stand de danse traditionelle japonaise, assez drôle :


Pour cette première partie de soirée, il y a Yuki et sa maman (ah je m'en veux la photo est floue!), David et sa maman (j'ai pas de photo...), Vanessa (encore une réunionnaise!!), et moi .





On se dirige ensuite très lentement (il y avait un monde fou) vers la station de métro pour aller rejoindre le second point de rendez-vous, pour ceux qui n'avaient pas pu venir plus tôt (Florian et Camille, en fait), et tout près du feu d'artifice.

En chemin, on croise des stands de pèche aux petits poissons rouges ou aux tortues (j'adore ces petites tortues, Romain-de-la-couree elles feraient très bien dans ton aquarium), ou bien d'ancêtre du pachinko ... La version en bois et sans sons et lumière est beaucoup plus mignonne, et les adultes s'en donnent à coeur joie.
Il commence à y avoir vraiment beaucoup beaucoup de monde, et nous nous rendons compte que nous ne serons jamais au rendez-vous à l'heure; en fait, même en partant beaucoup plus tôt on n'y serait jamais arrivés : tous les habitants du kansai semblaient s'être donnés rendez-vous pour assiser au feu d'artifice, les trains et gares étaient complètement bouchés par les hordes de gens (japonais essentiellement, mais aussi quelques touristes se demandant s'ils étaient encore au Japon, ce pays où personne n'ose se toucher ou s'approcher de quelqu'un d'autre). Arrivés à la bonne station, Sakuranomiya, nous sommes bloqués sur le quai : certains ont compris que la meilleure solution était de regarder depuis le quai, entre les immeubles et les trains, les quelques étincelles du feu d'artifice qui avait commencé. On arrive quand même petit à petit à sortir ... mais ça ne change pas grand-chose : dehors, même topo, les rues sont envahies. Des flics essaient de diriger les flux, et grâce à un astucieux système de ... cordes, ils nous empechent d'aller ou on veut (ie quelque part où on pourrait soit voir le hanabi, soit rejoindre Florian et Camille). On suit donc le mouvement, et on arrive finalement à se stopper entre deux immeubles, et à voir (ouf!) quelques feux ... m'enfin en France on a les mêmes, et on n'en fait pas tout un tintamarre pareil!!!

Au bout d'ne bonne demi-heure je dirais, nous décidons de tenter de quitter les lieux pour tous se retrouver au Kangaroo (vous savez, le bar à Osaka dont je vous parle souvent). On marche, on marche, on traverse Osaka en longeant la rivière, et on arrive enfin. Mais là, j'ai oublié de vous parler de l'aventure de Julie, nouvele française à Kyoto qui s'est paumée en venant, ne nous retrouvait pas (normal vu la situation) à Sakuranomiya, qui arrive à Osaka station ou j'essaie de la retrouver, mais elle n'a plus d'argent sur son téléphone, un espèce de vieux japonais à la noix me fait faire tout le tour de la gare pour arrivr à un endroit foireux où Julie n'est pas là, je retourne dans l'autre sens, finalement on se retrouve, toutes les deux à plats et ultra énervées contre les japonais et Osaka (et un peu contre le monde entier, en fait), mais là pas moyen de retrouver mon chemin pour aller au Kangaroo, personne ne connait ce bar, j'appelle Camille, et après encore un bon quart d'heure de prise de tête entre l'underground d'Osaka et ses énormes buildings qui cachent la vue, on le retrouve ...
Bref, encore un matsuri où il n'y a rien à faire ou à voir, et où les japonais se rendent en troupeaux toujours pour la même chose, le "j'y étais!" fondamental, pour parader en yukata, ACHETER des bibelots et de la bouffe dans les stands (après qu'on aille oser me dire que c'est malpoli au Japon de manger en marchant!!!), et se faire chier une soirée (et encore je suis sure que certains étaient là depuis le matin).
Donc voilà c'est décidé, plus de matsuri!!

L'école au Japon

Petite explication sur le système éducatif japonais ... en bref, et d'après les infos données par Yuki et Ai essentiellement.
Je crois qu'il y a une sorte de maternelle, où les enfants font des petites sorties de classe, des jeux, etc. Depuis ma chambre de Mukaijima, je peux voir la cour d'une école. Ce jour-là, une maitresse jouait avec les enfants dans une piscine gonflable (il faisait une chaleur à crever, je les enviais) :
Les enfants entrent à l'école primaire à peu près comme en France. Jusque là, ils sont encore ultra protégés et chouchoutés - ce qui donne parfois des enfants "turbulents". Ensuite, ça se corse : ils entrent au collège, puis au lycée, et donc dans le "système". Ces années se résument à 7-8 ans de dur labeur, style les prépa françaises, avec pour seul but de réussir au mieux les concours d'entrée aux universités le splus prestigieuses.
Coté liberté, c'est assez restreint : interdiction de se mettre des boucles d'oreilles (il y a des vérifications à l'entrée des écoles, on touche le lobe pour vérifier que les oreilles ne sont pas percées), uniforme disons-le vraiment pas ragoutant, toute fioriture dans les cheveux interdite, etc. C'est ainsi que se passe l'adolescence des japonais ... imaginez par rapport à l'Europe / Etats-Unis!!
Alors forcément après, en entrant à l'Université, après tant d'années de bagne, ils se lachent! Les étudiants ne travaillent vraiment pas beaucoup du tout du tout, et lorsqu'ils arrivent en master, ils se rendent compte qu'il devraient un peu travailler, alors ... ils font semblant! C'est comme je vous l'ai dit avant dans le blog, jeux vidéos en réseau toute la journée, des heures passées à glandouiller dans la cantine ouverte non-stop, siestes, ... Mais je les comprends un peu quand même. Après 2-3 ans de prépa, on a besoin de quelques mois pour souffler en école, alors eux après des années au collège-lycée, ils ont bien besoin de 5-6 ans pour s'en remettre.
Côté vestimentaire aussi ils se lachent! Les filles s'achètent des chaussures avec les plus hauts talons possibles, des mini-short, et des t-shirt (jamais de débardeur) tous plus rutilants les uns les autres. Les garçons ont souvent des look efféminés selon nos critères européens, avec des pantalons assez moulants (surtout aux mollets, c'est la classe), et des chaussures trop grandes (et aux bouts pointus).
Le point commun entre étudiants et étudiantes : jamais de sac à dos!! Je ne sais pas pourquoi mais les japonais ne portent pas de sac à dos, à part pour faire de la rando. Les filles se balladent avec des sacs en papier de grandes marque (Ai en a un Dior en permanence...), assortis d'un sac à main en toile ou cuir pour mettre le reste de leurs affaires (ustentsiles de maquillage essentiellement). Les garçons ont eux aussi des sacs à main, parfois des besaces, ou des cartables en cuir.
Les cheveux, ça c'est une histoire aussi : c'est LE moyen de se différencier des autres. Filles et garçons dépensent beaucoup d'argent chez le coiffeur, en coupes extravagantes (dont anglaises ou chignons en pétard), colorations diverses et variées (le brun-roux est le plus répandu, le blond est très tendance, les couleurs genre bleu-rouge-vert sont absentes, sauf pour des mèches (mais alors le rose devance toutes les autres couleurs).

Pour avoir quand même des images dans ce post très écrituré, voilà un petit montage du toit du bâtiment de Michiko, où on peut monter :

oh bon ben il ne rend pas si bien ce montage, alors deux petitesde môa sur le-dit toit de Michiko

23 Juillet : Kodo sous le soleil

Un soir, le 23 juillet, en rentrant de Doshisha, je fus encore prise sous le charme de Kodo, cette fois-ci éclairé d'un soleil rasant ... magnifique. Les pousses de riz au soleil (à gauche - toujours pas de trace d'épis...), les champs de lotus qui scintillent (à droite - le champ en fleur arrive, Papacam!), les japonaises marchant sous leurs ombrelles (en bas à gauche), et bien sûr ma vue préférée, avec les panneaux publicitaires et les champs et les maisons et la route (bah oui du coup en bas à droite).

21 Juillet : Harry Potter

J'ai commandé Harry Potter via Amazon Japon (imaginez l'afaire... remplir des trucs en japonais ... bon heuresement il y avait un peu d'anglais et Ai m'a aidée), et le 21 pile poil il arrivait dans ma chambre. Si c'est pas magique ça! En trois jours il était fini, je me doute qu'il y a des non-adeptes qui lisent ce blog mais vraiment c'est que vous n'avez pas essayé de le lire (en anglais, parce que en français j'aime pas du tout). Ah la la que d'aventures ... Petite photo de son arrivée triomphante :


2007/07/29

Devinette : un indice ...

Bon, ça ce voit que c'est l'été, les fraises et tout ça vous donne des idées ... malheuresement, toujours pas de vainqueur. Alors petit indice : voici la forme totale de l'objet de la devinette :
voilà ... ça vous aide...? après, je vous mets le fond en vraies couleurs!
bonne chance ... gniark gniark

2007/07/24

Devinette

J'avais tenté la devinette avec la pousse du riz, mais celui-ci ne veut pas sortir, du coup je peux pas vous donner la réponse ... bon je me rattrape avec la devinette-photo, qui marche bien sur les blogs d'autres centraliens (Thibault et Edmée, merci!).
Alors voilà :

Qu'est-ce que c'est ???

Sinon côté riz, depuis le 30 mai il s'est écoulé 55 jours ... les plants de riz sont bien vivaces, mais pas de trace de graines de riz.

Divers ... session 3

C'est pas toujours facile d'écrire des messages avec un seul thème, quand j'ai des photos diverses mais que j'ai pas envie de mettre seules. Donc voilà, troisième session de "divers", qui rassemble quelques photos prises récemment.
Dans la période la plus """"dynamique"""" du Gion Matsuri, on voyait des filles en yukattas en concentration bien plus importante que d'habitude. En voici une qui téléphonait en attendant le train à Mukaijima ... Assez drôle de voir cette japonaise en rose bonbon, dans cette gare disons-le pas des plus joyeuss, face aux barres HLM de Mukaijima.

Ensuite un petit tour sur le campus ... un matin, je marchais tranquillou vers le labo, et soudain les japonais ont encore du se dire "ah les gaijins, ils sont vraiment bizarres" (mais y se sont regardés un peu, eux??), puisque sortant mon appareil photo d'une main, et ne quittant pas du regard le sol, je m'accroupis ... bon en effet ça doit faire bizarre. Il y avait un magnifique scarabée par terre, avec une patte en moins je crois parce qu'il boitait. Je le prends en photo ... mais il voulait absolument rester dans les joints des plaques de revêtement, où la mousse le camouflait mieux.

En passant par Kodo, je me suis encore étonnée de la beauté des fleurs de lotus. Alors voilà 5 petits photo pour voir l'évolution de la fleur. Sur la dernière, on voit au centre le début de la partie comestible du lotus (qui normalement grossit après, enfin d'après ce que j'ai mangé et ce qu'on voit sur les étalages).

Et puis pour finir, une tentative de panorama depuis la gare de Mukaijima ... A gauche, c'est la partie "en face" de là où j'habite, c'est-à-dire de l'autre côté de la ligne de chemin de fer; à droite, c'est ma barres HLM ... bon c'est pas parfait, mais c'est surtout pour montrer qu'en même pas 360° (je pense qu'il y a plutôt 300°), on croise ici des barres HLM, des champs de riz, un collège en plein milieu des champs, un hôpital ...

2007/07/20

Le Gion Matsuri

Alors avant tout, je trouve qu'il n'y a vraiment pas assez de commentaires, surtout vu le nombre de gens qui viennent sur ce blog ... chaque commentaire est un vrai petit plaisir pour moi, tous les matins je vérifie que le facteur n'est pas passé pour me prévenir de l'arrivée d'un nouveau commentaire, que je m'empresse de valider ! Alors, appel aux commentaires!!

Petit rappel sur les pousses de riz : (toujours rien à l'horizon dans les champ de Kodo)
jérome : 111 jours
jo : 66 jours
joël : 75 jours
élie : 9 mois (276 jours)
cousin mac (au fait, c'est lequel...?) : 3,223 jours (3j 5h 25min)

Bon, sur ce, je reviens au premier sujet du message : le Gion Matsuri!
Vous vous souvenez du Mifune Matsuri (avec les bateaux) et du Aoi matsuri (avec les gens en costumes)? Et bien le Gion Matsuri, c'est la même chose mais en beaucoup plus grand ... mais tout aussi lassant.
Ce matsuri dure tout le mois de juillet, mais il bat son plein les soirs du 14 au 16, et surtout le 17 toute la journée. Le principe : les habitants de chaque quartier de Kyoto se regroupent pour confectionner d'énormes chars (certains de plus d'une tonne) sur lesquels ils accrochent tout leur bric-à-brac, notamment des tentures (japonaises, certes, mais aussi certaines avec des chevaliers européens et autres croisés en mission) et des personnages en papier maché. Ensuite, ils mettent leurs chars dans les rues, et les gens passent et les regardent ...
Pendant les soirées précédant le 17 juillet, les rues de Kyoto sont fermées à la circulation, et les gens s'habillent en yukatta (léger kimono, soit très coloré pour les femmes, soit assez terne pour les hommes), avec des gettas (les chaussures en bois, soit très jolies et assez légères pour les filles, soit des grosses paluches instables pour les hommes), pour parader dans la ville et aller admirer les chars. C'est l'occasion d'ACHETER évidemment plein de bouffe à emporter, c'est plutôt l'ambiance fête foraine comme dirait Antoine. Sauf qu'à la fête foraine il y a des trucs à faire ... Nous sommes allés avec les français d'Osaka (au total, une bonne quinzaine de personnes) le dimanche soir nous ballader (le lundi était férié), et franchement, c'était pas du tout du tout génial. Tous les chars se ressemblent à s'y méprendre, ce qui fait qu'on a l'impression de voir tout le temps la même chose, et puis à part les regarder, il n'y a rien d'autre... soirée pas top du tout, mais heuresement on a rencontré des japonais un peu saouls qui nous ont bien fait rigoler.
Le mardi 17, c'est le jour du défilé. Les chars sont fins prêts et défilent dans Kyoto. Les moments les plus impressionnants sont ceux où les chars doivent tourner : en effet, ils ont pas encore inventé le volant sur de telles structures, donc les roues ne peuvent qu'aller droit ... comment faire alors???? Il faut savoir que ces chars sont tirés par des hommes quand ils ont des roues, et simplement portés par des hommes quand ils n'en ont pas. Pour faire tourner ceux avec des roues, les hommes du char disposent des lattes de bambou par terre, et en tirant avec un angle d'attaque particulier, ça permet de faire pivoter les roues ...
Je suis donc allée, avec Antoine et 3 autres français découverts à Kyoto, ce mardi 17 juillet au matin observer cela. Bon, ben les festivals japonais, c'est vraiment pas top du tout .......... Alors en efet ils tournent, mais c'est tellement lent, et tellement toujours la même chose, qu'on s'endort à moitié sur place - et qu'on quitte le festival relativement tôt. Et encore, on était pile à l'endroit du tournant, alors qu'est-ce que ça doit être quand les chars ne tournent pas ...

Enfin, vous me direz "eh, mais t'as pas mis de photo, c'est trop nul!" et bien si j'en ai mis, j'en ai plein des photos, mais vu que je suis en pleine période d'examens de japonais et de présentation en japonais de mon travail de recherche (tiens oui faut que je vous en parle de ça aussi ...), j'ai pas beaucoup de temps! Du coup, solution de facilité certes, mais bien pratique, les albums photo ... donc voilà, plein de photos du Gion Matsuri (6 albums!!), et surtout plein de vidéos - avec cette si jolie musique japonaise qui fait "ding ding" sur des harmoniques pas du tout occidentales et qui fait mal à la tête ...

Et laissez-moi des commentaires!!
Chars du Gion MatsuriDéfilé du Gion Matsuri
Ambiance au Gion Matsuri

Des gens au Gion Matsuri ...Yukatta au Gion MatsuriKamogawa et Institut (à la noix)

2007/07/18

14 juillet et bonus

Alors après le 14 juillet à Berlin l'année dernière, voici le 14 juillet au Japon ...

Grâce à la maman de Yuki (encore merci!), Camille et moi avons pu aller à la cérémonie du 14 juillet organisée par le consulat à Osaka. Et quelle bonne journée ce fut donc!
Rendez-vous vers midi à la gare centrale d'Osaka d'où un bus du consulat nous emmène aau Royal (ou Imperial, je ne sais plus) Hotel... Un immense et très luxueux hotel, où se déroulent maintes grandes réceptions, mariages, .... et 14 juilet français.
Après un petit discours du Consul général (je croyais qu'on disait "le directeur du consulat", je me suis faite charrier ...), nous attaquons un magnifique buffet, avec à la fois des mets japonais (crabe, salade de sashimi avec du tako (mais en tranches fines et sans les ventouses, c'est très bon!), etc.) et des spécialités françaises (le boeuf bourguignon comme d'habitude, des salades, des mini sandwichs à la baguette, du fromage bien sûr, et des gateaux à tomber par terre). On a même eu des crêpes suzette!!
C'est l'occasion de beaucoup parler, pour moi avec des français "d'un certain âge" et expatriés depuis un bout de temps, c'était très intéressant d'avoir leur avis sur le Japon, et pour Camille avec des "nouveaux" français, des jeunes, qu'il a raccolé pour l'après-midi et la soirée au bar.
Le soir donc, nous voilà rassemblés au Kangaroo, je vous ai déjà parlé de ce bar, mais là j'ai pu prendre plus de photos ... avec Yuki et David qui flambent, le serveur qui pousse à la consommation, et nous ... la serveuse a dit "nice couple!" !
Voilà donc notre 14 juillet, certes sous la pluie, mais on s'en fout on est restés tout le temps à l'intérieur.







Le titre de ce post indiquait des bonus alors allons-y : d'abord un petit parapluie parce que c'est bientôt la fin de la tsuyu (enfin!), donc pu de pluie, pu de parapluie! Là, c'est mon parapluie en parfait état avant de rentrer chez moi, et une heure plus tard il se retournait dans une rafale du typhon... 3 baleines tordues, le plastique décollé, il a moins fière allure!!

Ensuite, vendredi dernier je suis allée voir le film d'Al Gore, Une vérité qui dérange, des étudiants en économie de Doshisha le projetaient dans le cadre de leur projet. Seulement une dizaine d'étudiants, ça fait un peu peur, mais bon c'était en anglais donc ça allait. D'ailleurs, à tous ceux qui ne sont pas encore allés le voir, foncez! C'est vraiment important, et toutes les fausses excuses du genre "mais non le réchauffement climatique c'est n'importe quoi, c'est parce qu'on est dans une ère de réchauffement naturelle", et ben taradjè (à tous les descendants Azoulay : au secours l'orthographe! aux autres : taradjè = tintin la riboulette).
Donc, pour présenter ce film, toutes les filles du labo d'économie s'étaient habillées en yukatta (allez savoir pourquoi ...), c'était très joli. A défaut de vous passer le film sur ce blog, voilà au moins une étudiante en yukatta.

Enfin, après R2D2 alias mon rice-cooker, voici R3D3, l'aspirateur!! L'organisme de Camille ne supportant plus du tout le moindre grain de poussière dans ma chambre, j'ai du renoncer aux "balais" japonais (des espèces de lingettes sensées attraper la poussière, ils n'ont pas de balais comme en France, alors moi ça va mais Camille avec ses allergies ...), et je suis vaillament allée demander un aspirateur à l'accueil un matin. Ils m'ont prêté R3D3, très mignon, un peu bruyant mais efficace (pas du tout japonais, au final ... bon ok chuis méchante).
Ca n'a malheuresement pas empêché les allergies de Camille de se déclarer à sa venue suivante.

2007/07/17

Antoine cuisine ...

Après le succès (ok, je me lance des fleurs ... c'est pour le moral!) de mon muffin au cours de japnais du lundi avec Yonezawa sensei, Antoine s'est lancé dans la tarte aux pommes! Je dois avouer que c'était délicieux et je prends ça pour un défi ... je vous tiens au courant.
Donc voilà les photos du cuistot, et des mangeurs ...



Et puis je vous mets aussi Toda sensei, la prof du vendredi, devant sont tableau de kanji ...

2007/07/12

Confection d'onigiri

Je repars sur la gastronomie japonaise ... avec les onigiri.

Je vous en ai déjà parlé je crois, les onigiri sont des boules de riz au milieu desquelles ont met soit de la viande, de poisson, des algues, des ovaires d'oursin, ou n'importe quoi d'autre, et on enroule le tou dans une feuille d'algues. Normalement, c'est de forme triangulaire, mais j'ai voulu tester le format cylindrique (mais si j'avais eu des mug de forme triangulaire, pas de problème!).
Avant tout, une bonne sieste de bon matin pour récupérer de la mauvaise nuit du Kamillou.Ensuite, on passe aux choses sérieuses :




1- on prend un sac plastique, qu'on met dans le mug. Comme le sac plastique colle plus aux mains qu'au mug, on met de l'eau pour que je ne sais par quel phénomène physique le plastique colle complètement au mug. Et puis ça permettra de mieux décoller.



2- on met du riz au fond, et on tasse bien fort. Puis ont fait une couronne de riz autour de cette base.





3- on met la garniture au milieu de la couronne : là, c'est du thon, vous savez celui que j'aime bien avec sa petite sauce surement au soja.




4- on recouvre de riz le onigiri en devenir. Et on tasse, et on tasse! Sinon, ça s'écroulera. Bon en fait il s'est avéré que malgré un tassage du feu de dieu, ben ils se sont quand même écroulés après le voyage jusqu'à Osaka...forcément, compressés dans un tiporware trop petit, et après 2h de voyage, ils on souffert!




5- on soulève délicatement le sac plastique ...





6- ... et on démoule! Un beau paté de riz! non ce n'est pas un sac de cigogne!



7- il ne reste plus qu'à enlever le sac plastique. Pas une mince affaire, mais en s'appuyant sur une assiette, ça va. Et voilà le beau onigiri tout frais!






Après un long moment de patience énorme, on est arrivé à finir le pot de riz, et on a atteint notre dizaine d'onigiri! petite peur pour les transporter, mais heuresement elia-mac gyver est là, et j'ai fabriqué une ma-gni-fique boite à onigiri, avec carton de suchoir à cheveux tout neuf, papier de l'hymne en anglais de Doshisha ("doshisha thy name ..." une horreur ce truc), et surtout pas mal de scotch! on admire le résultat ... n'empeche que ceux-là ont mieux résisté au transport que les autres!


En arrivant à Osaka, c'était soirée au dortoir de Furuno (pas dans les chambres bien sur, interdiction formelle de monter), mais en bas, où on était une bonne vingtaine à papoter en ranco-anglo-japonais, de tout et de rien, et en mangeant plein de bonne choses : onigiri bien sûr (lol), sushis, et autres spécialités japonaises, mais aussi clafoutis, crepes bretonnes (pas moi qui les avais faites), ou tarte au citron (pas moi non plus ...).
Et puis Asuza a bien dormi pendant la soirée ... imperturbable dans son sommeil, malgré quantité de coussins qui lui ont été mis dessus, elle roupille ferme!!

Et hop encore une super soirée ...