Tanabata

Mais qu'est-ce que c'est que ce nom barbare ...
Alors voilà l'histoire ...

Il était une fois (mukashi mukashi, comme on dit en japonais), il y a bien longtemps, il y avait dans le ciel une princesse qui tissait des tissus magnifiques. Elle était très studieuse. Et puis de l'autre côté il y avait un garçon qui gardait des vâches, lui aussi très appliqué dans son travail. Et puis un jour, ils se sont rencontrés. Et comme de par hasard, hop, c'est l'mour fou. Ils décident de se marier et commencent à vivre ensemble.

Mais du coup, ils ne travaillaient plus du tout! Alors le dieu (du ciel je pense) se réveilla en colère et les sépara, leur interdist de se revoir.La princesse pleurait beaucoup, le gardeur de vâches aussi!Le dieu se dit qu'ils étaient quand même kawai (mignons, mimi) tous les deux, et les autorisa à se revoir une fois par an, le 7 juillet (7° jour du 7° mois). Ce jour-là, un pont se crée entre eux ... c'est la voie lactée, entre les constellations de Véga (la princesse) et Altaïr (le gardeur de vaches).

Cette belle légende donne lieu au Japon à une grande fête (avec feux d'artifices, mais nous on a pas vu), et surtout pendant les quelques jours qui précèdent, les japonais accrochent à des branches de bambou des papiers colorés où chacun écrit son voeux (normalement amoureux, mais y a des dérives, et ça se transforme souvent en "je veux réussir mes exams"). Au Japon, on peut raconter son voeux à tout le monde, pas de soucis il se réalisera. On voit des arbres comme ça partout, y compris dans les gares où tout le monde vient écrire son voeu.

Dans le labo aussi, ils ont fait un tanabata! Ils sont allés couper je ne sais où une branche de bambou, et en prenant des bouts de papier brouillon (pas de papier coloré en stock), ils ont mis leur voeux! J'ai demandé si le dieu allait comprendre si j'écrivais en français, ils m'ont assuré qu'il n'y aurait pas de problème. Voilà la petite histoire ...